Parcours de formation à la facilitation
22 juin 2023
Témoignage n°1
Églantine De Boissieu, Cheffe du pôle Accompagnement et services aux professionnels de la Maison de la Musique Contemporaine.
Cnam Entreprises : Pourquoi avez-vous choisi de suivre cette formation ?
Églantine De Boissieu : Le pôle que je coordonne est doté de trois missions aux services des professionnel·le·s œuvrant dans le champ de la musique contemporaine : soutenir financièrement, conseiller et former, observer et défendre. Afin de répondre de façon précise et efficace aux besoins du secteur, nous avons à cœur d’agir en concertation permanente avec les professionnel·le·s. Ma méthode d’animation et de négociation nécessitait d’être perfectionnée pour s’inscrire dans le cadre de la facilitation et s’ancrer véritablement dans la co-construction.
CE : Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette formation ?
ÉDB : Le très bon équilibre entre théorie et pratique
La capacité des formateur·rices à nous « empuissancer » en nous faisant prendre conscience de nos zones de conforts et d’évitements grâce à l’outil Predom et en nous apprenant à en faire des leviers d’animation.
L’engagement d’Epigo pour un monde plus horizontal et leur générosité dans la transmission de leurs outils, pour le bien commun.
CE : Qu’est-ce que cette formation vous a apporté tant au niveau professionnel que personnel ?
ÉDB : Le secteur de la culture manque de personnes formé·e·s à la prise de décision par l’intelligence collective. En découle un véritable paradoxe : comment répondre à l’injonction de coopérer si nous n’avons pas les outils pour réfléchir ensemble ? Le statut de facilitatrice que j’ai acquis grâce à la formation m’a permis de mettre mes compétences au service de tout un secteur, et de contribuer, à mon échelle, à faire émerger une culture de la co-construction réelle, efficace et éthique.
CE : Comment utilisez-vous la facilitation au quotidien ?
ÉDB : J’utilise les fondamentaux de la facilitation (posture basse, inclusion et déclusion, règles du jeux, divergence et convergence etc.) lors de toutes mes interactions professionnelles, que ce soit en réunion de négociation, commission, ateliers ou rendez-vous conseil.
Témoignage n°2
Olivia Chesnais, Learning and development manager chez Orange.
Cnam Entreprises : Pourquoi avez-vous choisi de suivre cette formation ?
Olivia Chesnais : Cette formation m’a été proposée par mon employeur afin de la tester dans le cadre de la professionnalisation des Learning and Development Managers de mon entité.
CE : Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette formation ?
OC : J’ai globalement beaucoup apprécié le contenu très pragmatique, l’animation, et les animateurs, ainsi que la synergie qu’ils ont réussi à créer au sein du collectif des participants, malgré une modalité de dispense hybride. J’ai particulièrement apprécié et appris sur la qualification de la demande de facilitation, en distinguant l’intention de l’objectif, ainsi que le fait d’aller jusqu’au plan d’action, avec des noms en face des actions décidées.
Contrairement à d’autres formations de facilitation, ce n’est pas une formation « tournée outils ». Bien sûr, nous voyons quelques outils, mais au service d’une l’intention et d’un objectif bien défini, car bien qualifié en amont.
CE :Qu’est-ce que cette formation vous a apporté tant au niveau professionnel que personnel ?
OC : Cette formation m’a apporté de la méthode, de la rigueur dans la facilitation.
CE : Comment utilisez-vous la facilitation au quotidien ?
OC : Je l’utilise lorsque j’ai des demandes de facilitation, mais aussi, sur la partie qualification du besoin, lorsque j’ai des demandes de formation, qu’il s’agisse d’une demande de conception de nouvelles formations, ou d’une demande de dispenser telle ou telle formation à telle population.
Et cela amène très souvent le demandeur à se rendre compte que la formation est une solution à une problématique à laquelle la formation ne répond pas forcément, et en tout cas pas uniquement !
Cela peut être contrariant pour le demandeur, mais le fait de l’accompagner dans sa réflexion pour poser la problématique est en général bien accueilli au final.