L’impact de la crise sanitaire sur les projets professionnels des auditeurs du Cnam

La pandémie a eu de nombreuses conséquences au niveau économique, qui a entraîné une récession importante accompagnée d’une baisse du PIB de 8 % sur l’année 2020 et d’une modification des conditions de travail.

Le premier confinement n’a pas impacté l’emploi des auditeurs du Cnam. Selon l’étude de l’OEC,
90,4 % des personnes interrogées avaient toujours un emploi en mars 2020 et étaient toujours dans l’entreprise au mois de décembre.

Les personnes occupant des emplois précaires ont été le plus touchées par le chômage et l’inactivité. 20,1 % des personnes interrogées étaient en contrat à durée déterminée ou en intérim et se sont retrouvées à la fin de l’année au chômage. La mise en place du chômage partiel a permis de maintenir l’emploi mais n’a pas réussi à sécuriser les emplois des plus précaires. La trajectoire professionnelle des auditeurs du Cnam occupant un emploi précaire a été fortement touchée par la crise sanitaire, ce qui les a conduit à revoir leur choix de formation.

Pour près de la moitié des personnes interrogées, la crise sanitaire a donc été un frein à l’évolution des projets professionnels de chacun.

Au niveau des modalités de la formation, la pandémie a engendré un changement dans la manière de transmettre le savoir. Les cours ont pris le format de l’enseignement à distance.
Cette transformation a amené 33 % des personnes à réfléchir à la façon de se former.

Lire l’enquête "Étude de l’OEC auprès des auditeurs du Cnam"